L'industrie

Cuir

L’industrie marocaine du cuir couvre des activités diversifiées. Elle est composée d’une branche tannerie de base exportatrice en partie mais travaillant surtout pour les besoins du marché local, une branche maroquinerie et vêtements en cuir, ainsi qu’une filière chaussure orientée presque exclusivement vers l’export.

Considéré comme un secteur historique ancré dans la culture Marocaine, le secteur du cuir continue de représenter un des secteurs à fort potentiel à l’export pour l’industrie marocaine. La différenciation et la montée en gamme, la co-traitance et le produit fini à plus forte ajoutée, l’innovation et la créativité, la réactivité et le service, constituent la trame sur laquelle repose la stratégie actuelle et future du secteur du Cuir marocain.

Industries pharmaceutiques

Après les phosphates, l’industrie pharmaceutique marocaine constitue la deuxième activité chimique du Maroc et occupe la deuxième place à l’échelle du continent africain. Cette industrie possède un grand potentiel de développement grâce à de forts atouts:

  • 50 ans d’expérience
  • Des entreprises certifiées produisant aux normes de qualité européennes et/ou américaines
  • Une capacité de production de 350 millions d’unités en un shift (session de production de 8 heures)
  • L’adoption du code de la couverture médicale de base mettant en place l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO)
  • L’adoption d’un nouveau code des médicaments et de la pharmacie prévoyant la libéralisation du capital social des entreprises pharmaceutiques.

Industries traditionnelles

Le Maroc se caractérise par la fabrication de décorations traditionnelles et cette industrie est un facteur important dans le secteur du tourisme qui joue un rôle important dans l'économie marocaine, le Maroc contient de nombreux sites archéologiques et beau et charmant, ce qui contribue à réduire le chômage et le travail.

électrique

Bien qu’elles ne représentent que 31% de l’ensemble des sociétés du secteur, les activités de fabrication de fils et câbles isolés, ainsi que de matériel de distribution et de commande électrique réalisent 86% des exportations, 79% des investissements, 72% de la production et 65% de la valeur ajoutée de l’industrie électrique.Depuis le lancement du Programme d’Electrification Rurale Généralisé (PERG) en 1995, réalisé en grande partie par des entreprises marocaines avec des produits fabriqués localement, le secteur électrique est dynamique.Les programmes pour la résorption du déficit en matière d’habitat ont eu également un impact positif sur ce secteur, dans la mesure où les entreprises marocaines ont réussi à adapter leurs produits aux besoins des différentes couches sociales.La Fédération nationale de l'électricité, de l'électronique et des énergies renouvelables (FENELEC) collabore avec le Ministère Délégué chargé du commerce extérieur et avec Maroc Export dans le cadre de la stratégie nationale de promotion des exportations marocaines, et participe activement aux caravanes de l’export organisées dans plusieurs pays africains. Le secteur électrique s’est résolument orienté vers l’extérieur, notamment vers le marché africain, en exportant en particulier l’expérience marocaine en matière d’électrification rurale.

Chimie-Parachimie

Les industries chimiques et parachimiques (ICP) occupent une place importante dans l’économie nationale par la diversité de leurs produits et par leur lien organique avec d’autres activités économiques en amont ou en aval. De 2003 à 2012, ces industries ont connu un développement soutenu qui est une conséquence directe des politiques sectorielles menées par le gouvernement d’une part, et du changement des habitudes de consommation d’autre part. Le secteur bénéficie de la présence de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), leader dans la chimie des phosphates, dont les activités représentent 52% du chiffre d’affaires du secteur, 90% des exportations, 67% des investissements et 22% des emplois. Le bénéfice de l’accès à une matière première à bas prix (phosphate) et d’un transfert de savoir-faire de l’OCP en matière de formation, de sous-traitance, et de recherche et développement ouvre des perspectives de développement d’activités industrielles phosphatières supplémentaires autour de cette entreprise leader du secteur.

IMM

La métallurgie et le travail des métaux sont les principales branches du secteur des Industries Mécaniques et Métallurgiques (IMM) : elles réalisent 82% des exportations, 94% des investissements, 91% de la production et 82,6% de l’emploi des IMM. Le secteur des IMM constitue un maillon essentiel de la chaîne d’approvisionnement manufacturière, par son rôle de fournisseur et de sous-traitant pour de multiples marchés applicatifs (notamment BTP, énergie, transport, agriculture). A ce titre, les IMM ne peuvent que bénéficier du développement anticipé de ces marchés, portés par des stratégies d’envergure nationale.

électronique

L’électronique se trouve en amont des industries aéronautique, automobile et ferroviaire, ainsi que des domaines de la défense et de la sécurité. Au Maroc, ce secteur a connu un développement soutenu ces dernières années avec des opportunités grandissantes, à savoir :

  1. Le développement de plus en plus de produits à forte valeur ajoutée
  2. L’émergence de sous-traitants mieux intégrés
  3. L’augmentation de la part de l’électronique dans l’automobile, l’aéronautique, le ferroviaire, les énergies renouvelables et la défense.

Le secteur est aussi susceptible de bénéficier des possibilités de transfert d’une partie offshorable importante de l’électronique de l’Europe de l’Ouest vers le Maroc. Le ciblage de ce marché incite à l’émergence de nouvelles filières à forte valeur ajoutée telles que le lighting et l’efficacité énergétique, le secteur électrique, la sécurité privée et publique et les énergies renouvelables. Pour atteindre le plein potentiel du Maroc dans l'électronique, l'Etat est déterminé à accompagner le développement de ce secteur par la mise en place d’une offre axée sur le développement de l’électronique de spécialité, permettant au pays de devenir une plateforme de production et d’exportation vers l’Europe.

Energies renouvlables

Le développement des énergies renouvelables, s’inscrit au cœur de la politique énergétique nationale, laquelle s’oriente vers une diversification des sources d’approvisionnement en énergie en portant à l’horizon 2020 la participation des énergies vertes à 42% de la puissance électrique installée totale.

L’efficacité énergétique, parallèlement au développement des énergies renouvelables, constitue une priorité dans la stratégie énergétique nationale : l'ambition est d'économiser 12% de la consommation d'énergie en 2020 et 15% en 2030. Dans cette perspective, des plans d'actions d'efficacité énergétique ont été mis en place dans tous les secteurs clés, en particulier les transports, l'industrie et le bâtiment. Compte tenu de l’énorme potentiel en énergies renouvelables (solaire et éolienne) dont dispose le Royaume, la construction d’un bouquet énergétique diversifié avantageant les énergies renouvelables est prévue, pour satisfaire la demande croissante en électricité, préserver l’environnement et réduire notre dépendance énergétique vis-à-vis de l’extérieur. Pour relever ces défis, le Maroc a lancé un programme intégré de très grande envergure de production électrique à partir des énergies renouvelables. Il s’agit de l’un des plus grands projets à l’échelle mondiale, visant une puissance totale de 4000 MW à l’horizon 2020, grâce à l’édification de nouveaux parcs éoliens et à la construction de cinq centrales électriques solaires.

Phosphates

Le Maroc est le deuxième exportateur de phosphate dans le monde. Il compte un tiers des réserves mondiales de phosphate. L'industrie repose sur de nombreuses industries locales, à savoir l'industrie des engrais, couvrant tous ses besoins domestiques. Ce qui est extrait du phosphate est d'environ six millions de tonnes, ce qui équivaut à un double de stock mondial de cette matières.

Textile

Le secteur textile représente un secteur stratégique au sein de l’activité industrielle nationale par sa contribution aux agrégats du secteur (27% des emplois et 7% de la valeur ajoutée industriels), Dans le contexte de crise économique qui a touché ses principaux partenaires (notamment l’Espagne et la France qui absorbent près de 60% des exportations du secteur), le textile a fait preuve de résilience.

En vue de tirer meilleur profit de ses potentialités et d’y asseoir une croissance pérenne, l’Etat a développé une vision globale, intégrant aussi bien l’export que le marché national, un objectif poursuivi dans le cadre du Plan d’Accélération Industrielle 2014-2020.

Automobile

L'industrie automobile marocaine s’est hissée à des niveaux de croissance soutenus au cours des dix dernières années. Sa performance est particulièrement remarquable à l’export et en termes de création d’emplois, indicateurs à l’égard desquels le secteur dégage une croissance annuelle à deux chiffres.

Le positionnement du Maroc en tant que plateforme de production et d’exportation d’équipements et de véhicules automobiles est conforté par les implantations de groupes étrangers de renom tels que RENAULT, SNOP, GMD, BAMESA, DELPHI, YAZAKI, SEWS, SAINT-GOBAIN et plus récemment PSA Peugeot Citroën.

Secteur stratégique dans la politique industrielle nationale, depuis les années 2000 l’automobile dégage une croissance annuelle à deux chiffres à l’égard de la création d’emploi et de l’exportation.

Aéronautique

Un essor remarquable.

Au cours des dernières années, le secteur aéronautique marocain a fait preuve d’un dynamisme certain et a connu un essor remarquable. Le développement de filières diversifiées, notamment le câblage, la mécanique, la chaudronnerie, le composite, l’assemblage mécanique, positionne le Maroc comme une destination privilégiée de la sous-traitance aéronautique. Une illustration notable de l’émergence de l’aéronautique au Maroc est l’implantation du géant Bombardier qui constitue aujourd’hui une nouvelle locomotive de/ développement du secteur, en raison des retombées économiques induites par le développement des exportations marocaines et du tissu industriel local. Avec un investissement de l’ordre de 200 millions de dollars américains, le projet Bombardier permet à terme la création de 850 emplois directs et de 4 400 indirects. L’installation récente d’autres majors mondiaux, tels que EATON, AEROLIA et ALCOA, confirme la capacité du Maroc à attirer les leaders du secteur.

Matériaux de construction

Le secteur des matériaux de construction revêt une importance notable dans l’industrie nationale par les liens qu’il entretient avec le reste des activités économiques, et plus particulièrement avec celles du bâtiment, du tourisme et des travaux d’infrastructure.

Au cours des dernières années, grâce aux politiques sectorielles menées par le gouvernement pour faire de l’habitat, du tourisme et de l’industrie des moteurs de croissance, l’industrie des matériaux de construction a connu un développement sans précédent que le PAI entend maintenir et renforcer.

Offshoring

Une Place Importante Dans L'économie Nationale

Le secteur de l’offshoring est un secteur porteur pour l’économie nationale en raison de son potentiel de création d’emplois pour les jeunes et de sa contribution à la balance commerciale du pays. Le Maroc a été élu meilleure destination de l’offshoring pour l’année 2012 par l’Association européenne de l’outsourcing (EOA). A l’horizon 2020, l’objectif défini par le Plan d’Accélération Industrielle (PAI) est d’atteindre un PIB de 16 milliards de dirhams et 100 000 emplois.